Quelles sont les exigences pour commercialiser une souche probiotique ou postbiotique ?

Le développement d’un complément ou d’un aliment fonctionnel contenant une souche biotique implique bien plus que la démonstration de son efficacité. Pour être conforme aux réglementations européennes (EFSA) ou américaines (FDA), il est indispensable de documenter avec rigueur :

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) joue un rôle crucial en garantissant la sécurité de la chaîne d'approvisionnement des aliments à destination des humains et des animaux. Un élément clé de ce processus est la liste de présomption de sécurité qualifiée (QPS). 

Un microbiote équilibré ne se caractérise pas uniquement par la diversité ou l’abondance des espèces présentes. Ce qui compte réellement, ce sont les fonctions exprimées :

Le 1er février 2025 est entré en vigueur le « Guide des exigences scientifiques pour une demande d'autorisation d'un "Novel Food" dans le cadre du règlement (UE) 2015/2283 ».

 Les biotiques — qu’ils soient prébiotiques, probiotiques ou postbiotiques — sont au cœur des stratégies nutritionnelles et thérapeutiques visant à préserver ou restaurer l’équilibre du microbiote intestinal. Mais face à des exigences réglementaires croissantes (EFSA, FDA) et à un marché de plus en plus compétitif, il est indispensable de documenter leur efficacité avec des données scientifiques robustes.

L'EFSA est l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments. Elle joue principalement le rôle de superviseur scientifique de l'Union Européenne en ce qui concerne l'alimentation humaine.
L'EFSA a pour mission de veiller à ce que les aliments consommés par les Européens soient sûrs et répondent à des normes de qualité élevées.
Pour ce faire, elle fournit une évaluation scientifique objective et impartiale des risques liés à l'alimentation.

Le microbiote cutané est un acteur clé de la bonne intégrité et de la bonne fonctionnalité de la peau. Il participe à une bonne régulation des organismes et des organes, en permettant à la peau d’assurer, notamment, sa fonction de barrière. Voir l’article « pourquoi préserver le microbiote cutané »

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